Les illusions dangereuses

« Notre patrie à nous, ce sont nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi… Mais leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette patrie de billebaude et d’irréligion ? Pour eux, la patrie semble n’être qu’une idée, pour nous, elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau; nous l’avons sous les pieds, c’est plus solide ! Il est vieux comme le diable, le monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur. »

François Athanase Charette de La Contrie

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Lorsque l’on parcourait les rues de l’est parisien, on trouvait essentiellement des immeubles insalubres aux façades pouilleuses. Les logements, en regard des critères modernes, ne disposaient pas du confort minimum que l’on pouvait trouver dans les logis plus cossus des arrondissements bourgeois. On s’entassait souvent à sept ou huit dans une seule pièce. Les familles étaient nombreuses, l’école théoriquement obligatoire n’était pas encore très regardante, et les enfants livrés à eux-mêmes traînaient dans les rues. Phénomène humain classique, des bandes se formaient. Tout d’abord ce n’étaient que des petits groupes de mioches qui jouaient dans les rues, tiraient les cordons de sonnette pour faire bisquer les concierges, et autres bêtises sans gravité. Puis, avec le passage des ans, les groupes initiaux se scindaient pour laisser la rue à de petites bandes qui jouaient du surin. Il ne faisait pas toujours bon sortir à la nuit tombée. La rousse se montrait à l’occasion dans le quartier, le plus souvent pour aller agrafer au saut du lit un apache qui s’était fait un peu plus remarquer que les autres. Et puis le quartier retombait dans l’oubli jusqu’à ce qu’un nouveau fait divers sordide ne vienne s’inviter à la une des journaux. Et le grand cirque républicain recommençait. Les folliculaires publiaient des articles indignés, les bourgeois s’émouvaient du fait que de telles choses puissent encore arriver à leur époque, quant aux politiciens ils promettaient de tout faire pour que cela cesse et que l’ordre règne.

C’était ça la vie quotidienne de l’est parisien à la fin du XIXème siècle. C’était cela le lot quotidien de la majeure partie des familles qui y vivaient. Petit peuple composé pour une grosse part d’immigrés belges, italiens, polonais, russes. Il ya avait aussi pas mal de bretons et d’auvergnats, pour ne citer que ces provinciaux qui montaient en nombre à la capitale. À l’époque il n’y avait pas de contrats emploi solidarité, de stages Pôle Emploi, de R.S.A, d’A.D.A ou d’A.S.S. Pour vivre, ou plutôt survivre, on acceptait des boulots fatigants, peu voire pas considérés, mal payés. La journée de huit heures et la semaine de congés payés étaient encore de l’ordre du roman d’anticipation. Ces hommes n’étaient pas mieux traités que les actuels Maghrébins ou Africains subsahariens dont les exploits ou les misères font régulièrement la une des quotidiens et des journaux d’information télévisés. Ils étaient relégués dans les quartiers périphériques, et dans des bidonvilles que l’on désignait sous les appellations de « gadoue-ville » ou « quartiers nègres ».

Et pourtant, on a beau fouiller dans les archives, nulle trace de revendications communautaires, pas d’explosions de violence, de calèches incendiées, de bibliothèques municipales dévastées. Certes, ils partageaient avec nous un héritage culturel et religieux commun, c’est l’explication qui ressort le plus souvent pour expliquer la différence avec nos actuels allogènes de la république. Oui, mais voilà, c’est par trop simple. On oublie un peu trop facilement que ces immigrés n’étaient pas mieux considérés que des nègres, comme on disait à l’époque, parce que leurs mœurs et leurs codes culturels différaient par trop des nôtres, et surtout des Français du milieu ouvrier qui les côtoyaient quotidiennement. Ils étaient battus froid, considérés avec défiance, car a contrario du prolétaire hexagonal, ils ne se syndiquaient pas, ils allaient tous les dimanches à l’église, ils vivaient entre eux, parlaient leur langue entre eux, acceptaient de travailler pour un salaire moindre et ne rechignaient pas lorsqu’il s’agissait de faire des heures. À l’époque, on n’avait pas trop envie d’intégrer «  ces gens-là », et pourtant, leurs enfants, en dépit de leurs patronymes, furent tous de bons Français et partirent, comme tout le monde à l’époque, la fleur au fusil pour participer à ce qui devait être la « der des der ».

Tout le secret est là. Personne ne leur avait laissé croire que la France leur devait quoi que ce soit. Leur entrée dans la société française s’était faite par le travail. Ils étaient tous devenus français parce qu’individuellement ils avaient le désir bien naturel, en repartant de zéro, d’améliorer leur condition, de permettre à leurs enfants de vivre mieux qu’eux. Ils n’attendaient rien de qui que ce soit, sinon de pouvoir vivre et travailler en France, d’y élever leurs enfants. L’ascenseur social, ce n’était pas de belles et vaines promesses d’égalité, mais plus simplement la volonté individuelle de se sortir les doigts, parce qu’on n’avance pas quand on compte sur les autres, que l’on attend que tout vous tombe rôti dans le bec. Et les gamins de ces familles qui allaient à l’école ne pouvaient pas compter sur l’indulgence coupable du corps enseignant d’alors. L’exigence et l’enseignement étaient les mêmes pour tous, qu’ils soient fils de Français ou d’étrangers. Il fallait se battre pour réussir, à l’école et plus tard dans la vie.

Deux guerres mondiales et quelques guerres coloniales plus tard, que peut-on observer ? Sous couvert de luttes sociales, de progrès humain, nous assistons à une constante inflation des divers droits, même (surtout) si ces derniers constituent une perversion du droit. Et cette collection de faux droits s’est développée au détriment des principes et vertus élémentaires de toute vie civique digne de ce nom : liberté, propriété, responsabilité. Dans le même temps, nous ne pouvons que constater la réduction des devoirs. Le nombre des codes n’a cessé d’augmenter au point que nous en comptons pratiquement soixante-dix. L’État, qui s’est trouvé une vocation de nourrice, se pique d’encadrer la vie de chacun, depuis la naissance jusqu’au tombeau. Il s’est mis en tête de nous envoyer à l’école jusqu’à nos seize ans, il nous promet même le baccalauréat pour tous, et ce n’est que le minimum, il faudra faire mieux. Avec la fin de l’empire français, et sous les coups de boutoir d’une gauche imbécile, la culpabilité s’est invitée dans le débat public, en même temps que bon nombre de ressortissants de nos anciens dominions. À l’époque, ils venaient pour travailler un certain nombre d’années avant que de retourner chez eux. Puis à force de culpabilité, certains beaux esprits se mirent en tête qu’il fallait faire oeuvre d’humanité et faire venir leurs familles afin qu’ils s’installent chez nous. Bien évidemment, dans le même temps on ne cessa d’abaisser le niveau d’exigence et de discipline scolaire à leur endroit, et pour faire bonne mesure on leur laissa entendre qu’ils pouvaient bien vivre chez nous comme ils le faisaient chez eux.

Dans le même temps, la société des médias entrait dans la danse. Toutes ces choses vantées par des politiciens à tête de linotte n’arrivent que rarement dans ces quartiers sensibles . Les nouveaux damnés de la terre, qui ont vite fait de remplacer nos prolos hexagonaux jugés trop blancs, y vivent depuis maintenant trois générations sans jamais en être sortis, et cela ne semble pas étonner grand monde. Certes l’école y est obligatoire, mais elle ressemble plus à une garderie qu’à un temple du savoir où l’on forme les esprits à la curiosité intellectuelle et à l’indépendance de pensée. Mais grâce à ces médias, vendus à l’idéologie du moment, ils entendent parler de tout cela, ils peuvent les voir sur leurs écrans plats.  L’envie, le désespoir, la colère, les anciens connaissaient. Le sentiment d’être lésé de quelque chose auquel on a droit, en revanche, c’est nouveau. La société explique à ses enfants que certaines choses sont dues, que le chômage n’est pas un accident de l’existence, mais un scandale, que la pauvreté est une abomination. Cela ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Le banlieusard se demande pourquoi il n’a pas tout ce qui lui est “dû”. Mais au lieu de se retrousser les manches comme on le faisait un siècle auparavant, il pique une grosse colère et la fiesta peut commencer. Il est incapable de se remettre en cause et même de penser sa propre responsabilité dans ses échecs. De prétendus amis le lui répètent d’ailleurs sur tous les tons: s’il est pauvre, s’il est mal logé, s’il a des problèmes avec la justice, c’est la faute au système, au racisme des blancs, au capitalisme, etc. On ne cesse de lui répéter qu’il n’y est pour rien, qu’il n’a pas le choix, qu’il ne l’a jamais eu. Il acquiesce, et puisqu’on ne vient pas frapper à sa porte pour lui donner ce qu’on lui doit, il va aller le chercher lui-même.

Dans son malheur, le banlieusard a quand même la chance de pouvoir compter sur sa famille, sur ses amis, sur son clan, sur sa cité, et même sur tous ces gens qui y vivent et qu’il ne connaît pas. Car ils sont solidaires de par leur appartenance ethnique et religieuse, ils se soutiennent contre vents et marées, y compris contre leur propre intérêt. L’ancienne loi de la rue imposait de ne pas dénoncer, la loi communautaire impose elle de se serrer les coudes contre l’Ennemi Extérieur qui, de modèle qu’il était autrefois, devient un repoussoir dont on attend qu’il donne ce qu’il doit, mais à qui on ne veut surtout, surtout pas ressembler. Dont on réclame le respect sans lever le petit doigt pour l’obtenir – et en soutenant ceux qui, par leur comportement, sont le moins en mesure d’améliorer l’image de la communauté. Quoi que puissent en dire les crétins des milieux autorisés, les soi-disant experts payés à prix d’or pour dégoiser leurs sornettes sur les ondes, quoi que puissent en penser les politiciens, ou plutôt ne pas penser, car ils se contentent de régurgiter la bouille prémâchée que des gratte-papier de cabinets leur ont collée dans le ciboulot, notre société n’est pas plus fermée que l’était celle de nos parents et grands-parents. Il y a juste qu’à un moment donné, au nom d’une fausse compassion, d’une charité dévoyée, on a cru bon de leur faire gober des illusions, des illusions dangereuses qui ont été le terreau du repli communautaire, de l’idéologie victimaire, et finalement celui de l’islam conquérant, ce qu’il a toujours été depuis son apparition.

On a cru qu’en déversant de l’argent comme s’il en pleuvait cela allait résoudre tous les problèmes des quartiers sensibles, comme par magie. Étrange idée que l’argent puisse être l’alpha et l’oméga de la résolution de tout problème social. Après 100 milliards d’euros attribués à la politique de la ville, quels sont les résultats ? Peut-on seulement en observer ? De positifs, pas le moindre. En revanche, on peut dénombrer les associations qui se pressent autour du magot des subventions, en dépit du fait qu’elles ne répondent aucunement à la préoccupation première des habitants qui est de pouvoir travailler, mais qui concourent à instiller dans les esprits une réalité biaisée. La richesse se crée, elle n’est créée par un homme que dans la mesure où il peut en jouir, et le transfert autoritaire de richesse est une double ânerie. D’abord parce qu’elle lèse le « donateur », qu’elle est injuste et tend à atrophier la création de richesses qui seront perdues pour l’activité en général. Ensuite, parce qu’elle ne résout rien durablement pour celui qui reçoit, qu’elle lui fait croire à tous ces faux droits, à une réalité fausse et l’enferme enfin dans une sous-humanité. Car les aides et les faux droits disent : « je sais mieux que toi ce dont tu as besoin »« tiens voilà un chèque et des droits bidons qui t’interdisent de t’en sortir par toi-même, soumets-toi à présent ».

Si nous étions dirigés par des hommes sains d’esprit, ils arrêteraient le tir. Seulement voilà, le bon sens et l’intelligence semblent avoir disparus, et ce beau monde persiste et signe dans l’imbécillité. On continue de croire, ou l’on feint de croire, que ces gens sont de pauvres victimes, alors que de toute évidence ils ont parfaitement compris l’intérêt de la rente victimaire. On alloue donc encore des crédits, en dépit des échecs patents. On persiste à les encourager dans l’illusion d’un supposé dû qui ne leur aurait jamais été alloué. On ferme les yeux sur leur repli communautaire, sur le terrain gagné, jour après jour, par un islam que l’on persiste à voir comme une soi-disant religion pacifique et tolérante, et ce en dépit de plus de deux-cent de millions de morts dont il a la responsabilité à travers l’histoire. Pire, à chaque attentat perpétré par un ou plusieurs mahométans, tout ceux qui sont réputés faire l’opinion se pressent devant les micros pour nous expliquer que tout cela n’a rien à voir avec l’islam, que ce sont là les actes d’individus qui ont perdu l’esprit. Les vieilles recettes bolcheviques ont été remises au goût du jour, car il est de notoriété publique que si une frange d’individus refuse de se plier aux usages de la société dans laquelle ils vivent, c’est qu’ils sont fous.

Les politiciens se retrouvent à devoir faire avec une situation qu’ils ont créée de toues pièces. Grosso modo, il faut maintenant compter avec, au bas mot, une bonne dizaine de millions de musulmans vivant sur notre sol. Ceux qui sont actuellement aux commandes ont hérité du monstre et ils l’entretiennent. Pour autant, ils n’ont pas plus de courage que leurs aînés, et n’ont même pas le désir de fermer les portes à une immigration massive qui se presse à nos frontières. Eux comme leur clientèle principale, celle qui paie les frais campagnes et prodigue de menus cadeaux, ne souffrent pas du bordel ambiant. Le voisinage est de qualité, les beaux quartiers jouissent d’une bonne sécurité, assurée par les patrouilles armées et les policiers en faction devant les entrées d’immeuble. Et puis il faut bien assurer aux copains une main d’oeuvre bon marché, même si on proclame à l’envi qu’on entend lutter contre l’immigration clandestine et le travail au noir.

Voilà, c’est là le résultat de ce que l’on appelle la démocratie, ou plutôt d’une parodie de démocratie. Les bateleurs, s’invitent dans le quotidien des Français tous les cinq ans, leur font de belles promesses, leur brossent le tableau d’un avenir meilleur à défaut d’être radieux. Ils feignent de croire à leurs boniments, tout comme les électeurs d’ailleurs. Il y a bien longtemps que l’on ne vote plus pour un candidat, parce que l’on adhère à ses convictions, mais qu’on doit faire le choix entre la peste et le choléra. Et ça, c’est dans le meilleur des cas, parce que généralement il suffit qu’arrive un beau parleur pour emballer l’affaire. Les illusions dangereuses, c’est tout cela. Croire que la démocratie ça existe pour de vrai, que le peuple est souverain, que les musulmans peuvent être Français ou citoyens de n’importe quel pays occidental, que ceux qui sont aux commandes recherchent le bien commun.

L’asile d’aliénés

La mémoire est un don fait à l’Homme qui peut, selon les circonstances, faire son malheur ou être une bénédiction. Pour ma part, j’ai toujours eu la faiblesse de croire qu’elle appartient à la seconde catégorie. J’en veux pour preuve le billet ci-dessous qui n’est pas de moi, mais d’un vieil ami blogueur que j’ai connu dans une autre vie, et qui a  maintenant une bonne douzaine d’années (le billet, pas le blogueur) :

Étymologiquement, l’aliéné (alienus) est celui qui appartient à un autre. La société d’aliénés intégrale, c’est ce vers quoi tend l’idéal socialiste : tout le monde appartient à tout le monde, et personne ne s’appartient.

Le paysan appartient à l’artiste puisque ce dernier a des droits sur le fruit du travail du paysan : lorsqu’il ne travaille pas, l’artiste vit du travail du paysan (du travail confisqué par l’impôt et arbitrairement reversé sous forme d’allocations pour intermittent du spectacle). Mais dans le même temps, le paysan possède le médecin (consultations médicales accaparées par l’impôt, impôt qui subventionnera l’agriculture). Et le médecin possède à son tour le coiffeur : le médecin vit de l’Assurance-maladie à laquelle est contraint de cotiser le coiffeur. Et le coiffeur possède ceux qui ont payé pour la rénovation du quartier où se trouve son salon (M. le coiffeur a des relations au Conseil municipal). Et cætera.

La complexité et le nombre des interactions aliénantes imposées par la violence de l’impôt sont tels qu’il est en pratique impossible au quidam de savoir par qui il est possédé, dans quelle mesure il est possédé, qui il possède et dans quelle mesure il possède. Car l’aliénation étatique a pour véhicule l’argent, que l’argent est indiscernable de l’argent, qu’il est impossible de savoir à quoi ont servi exactement les impôts de Pierre, comme il est impossible de savoir quelle est la personne qui a payé l’allocation-logement de Paul. L’aliénation est à ce point noyée dans les entrelacs de l’argent de tous arbitrairement confisqué à tous que personne ne peut rien en démêler. Et c’est bien pour ça que ça marche : on peut toujours s’imaginer qu’à ce petit jeu-là, on est gagnant au change ; et oublier que ceux qui gagnent à tous les coups sont les mafiosi de l’État.

Tout porte en effet à croire n’importe quoi quand plus personne ne vient dire ce qui a de la valeur. Revenons à notre ami l’artiste : quelle idée peut-il avoir de sa valeur auprès des hommes alors qu’il est payé la moitié de l’année par des gens qui ne vont pas le voir, l’autre moitié de l’année payé à ne rien faire ? Sa valeur première, distraire et enchanter les gens, est depuis longtemps oubliée, seule subsiste une valeur monétaire artificielle qu’a fixée un jour un décret ministériel.

Et un professeur ? Que peut-il savoir de sa valeur auprès des autres quand l’exercice de son métier a été confisqué par une Éducation nationale, quand le contenu de ses leçons a été établi par une commission qui lui est étrangère, quand il est obligatoire d’assister à ses cours, quand son talent à instruire est le cadet des soucis d’à peu près tout le monde ? Il ne sait rien d’autre que ce qu’il peut lire dans la grille salariale des professeurs de son grade, de son échelon, de son ancienneté. Sa valeur professionnelle, l’estime qu’on lui porte pour son travail se réduit à un indice artificiel imposé par décret.

Tout est argent, indice, taux, chiffre, coefficient. C’est le monde froid des monstres froids qui dirigent l’asile d’aliénés national. C’est le labyrinthe des corridors glacés de l’hôpital psychiatrique républicain où les hommes abandonnent ce qui leur reste d’humanité.

Le socialisme est la société d’aliénés intégrale. L’homme y est un loup pour l’homme, c’est à celui qui tirera les plus beaux dividendes de l’oppression fiscale. L’argent est le maître du jeu, la valeur ultime : il se substitue aux liens naturels entre les hommes. Le socialisme n’apporte pas plus d’humanité, il en enlève. Il n’ajoute pas du spirituel au matériel, il transforme le spirituel en matériel. De sentiment, la solidarité devient argent ; de sentiment, la compassion devient argent. On me vole mon argent (puisque je subis l’impôt), donc on me vole mon travail et mon temps (ce temps et ce travail consacrés à gagner l’argent qu’on me vole). On vole aussi mes projets, mes aspirations, mon existence, les existences de ma femme et de mon enfant. La transmutation de ma vie, dans ce qu’elle a de plus essentiel et de plus spirituel, en billets de banque. Pire : en billets de banques dont je ne jouirais pas moi-même, et qui seront sans doute utilisés à me confisquer plus de vie encore par le biais d’une nouvelle et infernale machination d’État broyeuse de liberté.

Je veux quitter l’asile d’aliénés, je veux quitter l’affreuse procession des lemmings qui bascule dans l’abîme, je veux qu’on m’ôte enfin cette saleté de camisole !

Fallait pas faire 6% !

Me voilà de retour après une longue pause de blog, pour cause de lassitude. Ne vous réjouissez pas trop vite, je ne sais pas encore quel sera le rythme de publication.

Ceci posé, intéressons-nous à l’actualité du jour, à savoir la grande rencontre télévisée de ce soir, organisée par France 2, opposant Edouard  » Prime Minister  » Philippe à Jean-Luc  » Battling  » Mélenchon.

Déjà, la distribution est étonnante. On ne peut pas dire que notre Premier sinistre, désolé mais il a l’air aussi joyeux qu’une feuille d’impôt, si on en s’en tient à ses quelques prestations télévisuelles, soit taillé pour une rencontre de ce type. Car en face il y a un véritable bateleur de foire dont le bagout n’a pas à être vanté.

Ensuite, on peut se poser la question de la légitimité de la présence du guignol faussement insoumis. Si on regarde posément les chiffres, il est loin, avec son parti, de représenter l’opposition au président macron et à son gouvernement. Les Républicains alignent quand même 137 députés, quand les Insoumis ne peuvent en aligner que 17. Et j’en arrive au sujet du titre de ce billet, à savoir le groupe socialiste intitulé  » Nouvelle gauche « , qui est composé de 28 socialistes auxquels sont venus se greffer 3 apparentés. Le PS, plus prompt à gueuler qu’à produire un argumentaire constructif, a donc publié un communiqué de protestation à l’endroit de la chaîne du service public :

 » Jeudi 28 septembre, sur France 2, le chef du gouvernement, Edouard Philippe, sera l’invité de l’Emission politique et il aura face à lui, comme contradicteur, le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon.

Le Parti socialiste regrette ce choix qui participe à installer l’idée qu’il n’y aurait qu’une seule opposition dans le pays, une seule manière de s’opposer, une seule voix pour la porter. Nous refusons de réduire la vie démocratique à la perspective de ce face-à-face en vase clos.

Il est temps de cesser d’alimenter ce petit jeu d’une majorité qui choisit son opposition et d’une opposition qui se rêve unique et solitaire. Car ce duel ne promet qu’un objectif, instaurer un Yalta politique pour liquider les autres forces politiques.

On nous annonce un face-à-face « musclé », à la mesure des invectives que les deux camps se jettent à la face depuis des semaines. Les audiences devraient y gagner ce que la qualité du débat démocratique y perdra. « 

Certes, il est vrai que le poids du parti politique du Maduro germanopratin est moindre que celui du PS et de LR, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat. Il est également vrai, en termes d’élus locaux, que les guérilleros de salon font pâle figure à côté des partis dits de gouvernement. Oui mais voilà, LR ferme son bec, empêtrés qu’ils sont dans l’élection à venir de leur prochain dirigeant. De fait, ils sont plus à la manœuvre pour tenter de rendre possible la candidature d’opposants à Laurent Wauquiez, qu’à construire un programme politique. Donc, pour l’heure le mot d’ordre est :  » Le monsieur il est parti,  la madame elle est pas là, revenez plus tard.  » Quant aux socialistes, que dire sinon qu’ils ne se sont pas encore remis de la claque de l’élection présidentielle,  et de la déculottée des législatives. Ils sont inaudibles, ils ont même été incapables de s’entendre sur une chose aussi simple que de refuser de voter la confiance au gouvernement. Et que font les socialistes quand le bâtiment fait eau de toute part ? Et bien ils laissent les vieux réflexes prendre le dessus et se chicorent, se menacent, quittent le navire, règlent leurs comptes, soit par voie de presse, soit en publiant des livres assassins. Bref, ils font la démonstration que ce sont des sales gosses trop gâtés.

Donc, la seule chose à opposer à leur minable petit communiqué de presse c’est :

 » Fermez vos gueules ! Fallait pas faire 6%. « 

Le seul à ouvrir grand sa gueule, certes pour raconter n’importe quoi, pour étaler sa connerie au grand jour, c’est Mélenchon aidé par les cadors de son parti de branquignols. Il ne mobilise pas plus que les syndicats apathiques, mais en attendant il occupe le terrain médiatique. Le pouvoir n’a pas choisi son opposition, c’est la vraie opposition de droite et de gauche qui a fait le choix de se taire et de lui laisser le champ libre.

À un moment, quand on a la prétention d’être des hommes, il faut commencer par assumer les conséquences de ses choix et de ses actes. Ensuite, il faut accepter le fait qu’on a déconné à plein tube. Ce n’est qu’à ces conditions que l’on peut prétendre l’ouvrir pour donner son avis, mais certainement pas en chouinant, en se plaignant à la maîtresse que les autres ils sont vraiment trop méchants.

Oh let me be your teddy bear !

C’est la belle nuit de Noël, la neige étend son manteau blanc, et les yeux levés vers le ciel , à genoux les petits enfants…

Manque de bol Abdallah, tu es né dans une famille musulmane rigoriste, donc pour ce qui est du sapin et des cadeaux tu peux te brosser. Les fêtes de mécréants c’est pas pour les vrais croyants, les purs et durs, les barbus et les voilées. Mais rassure-toi mon petit, tout n’est pas perdu, tes parents, qui veulent faire de toi un grand savant, et qui veulent également te faire plaisir, vont t’offrir un nouvel ami tout doux, le nounours Hamza.

Oui, je sais, tu es un peu surpris, ton nouvel ami n’a pas d’yeux. C’est parce que ton nounours a été fabriqué par un vrai musulman. Son concepteur sait qu’Allah est le seul et unique créateur. Les yeux étant un des symboles de l’existence de l’âme, en ajouter à ton nounours aurait constitué la revendication du statut de créateur. Or tout le monde sait (sauf les koufars qui sont d’indécrottables mécréants) que seul Allah est l’unique créateur. Tu pourras quand même jouer avec lui, lui faire des câlins, comme tous les petits enfants, c’est halal.

Mais ton nouvel ami n’est pas là que pour jouer, il a aussi une mission : faire de toi un bon musulman.Son mode d’emploi est là pour te guider à travers toutes ses fonctions qui t’aideront à devenir un vrai petit docteur de la foi qui fera la joie de ses parents et suscitera l’émerveillement de tous leurs amis.

Mode d’emploi et Fonctionnement du Nounours Hamza

  • Appuyez environ deux secondes sur la main droite «MODE» pour allumer le nounours, ce dernier se met immédiatement à parler en commençant par la première partie (Mode Présentation «Assalâmou ‘alaykoum»). Une fois qu’il finit une partie, le nounours s’arrête de parler.
  • Pour ajuster le volume, il suffit d’appuyer sur ses deux oreilles (V+) et (V-).
  • Pour changer de mode, appuyez sur la main droite «MODE». Vous pouvez ainsi aller directement à un mode donné. Voici la liste des 12 modes disponibles dans l’ordre : 1. Assalâmou alaykoum – 2. Les invocations – 3. Le dogme (Al-‘Aqîda) – 4. Les bonnes et mauvaises actions – 5. Le Coran (Al-Qur’ân) – 6. Apprenons encore quelques invocations – 7. Le Dhikr – 8. Les bonnes paroles – 9. Al-Hourouf (Chants sur l’alphabet arabe) – 10. La langue arabe – 11. Al-Adhân – 12. Les chants (Al-Anâchid).
  • Quand on est dans un mode donné (par exemple «Le Coran»), au peut changer de piste (ici changer de Sourate) à l’intérieur du mode en utilisant les boutons situés au niveau des deux pieds : droit (>>) et gauche (<<) pour passer d’une piste à l’autre.
  • La main gauche du nounours (>|) permet de faire des pauses et de reprendre l’écoute à tout moment (PLAY/PAUSE).
  • Si le nounours a fini de parler et qu’on n’appuie plus sur aucun bouton, pendant une minute, alors il s’éteint automatiquement afin d’économiser les piles en disant «A bientôt ! Assalâmou ‘alaykoum».

poupees

Quant à toi, ma chère petite Kenza, tu n’as pas été oubliée. Les fabricants de jouets, pensent également aux petites filles, Ils ont créé pour toi Zaynab (à droite), la poupée sans visage, habillée comme toute bonne musulmane devrait l’être, vendue avec son petit tapis de prière, parce que même une poupée ne doit pas oublier ses devoirs envers Allah. Et si tu as la chance d’avoir de pieux parents qui savent malgré tout se montrer quelque peu modernes, ils t’offriront une « Barbie hijab » (à gauche), création de la styliste Haneefah Adams qui voulait « faire en sorte que les petites musulmanes du monde entier se sentent mieux représentées par leur poupée préférée […] Le hijab signifie la modestie pour moi et cela est ma seule identité. C’est ma couronne et cela représente mon propre contrôle sur la manière dont je veux être vue. Sans délaisser le fait que cela a une connotation religieuse. »

Même les tout-petits n’ont pas été oubliés. grâces soient rendues à Allah, les créateurs de jouets ne les ont pas oubliés avec cette merveilleuse veilleuse coranique.  La veilleuse coranique qui fait la joie de tous les petits musulmans qui ont la chance de grandir au sein d’une famille pieuse. Non seulement elle veillera sur ton sommeil en t’épargnant la peur du noir, mais elle émerveillera ton endormissement en projetant au plafond de jolies lumières multicolores, des étoiles animées. Et comme le Coran est une lumière, elle te récitera des dizaines d’invocations, elle t’aidera aussi à apprendre les sourates  importantes du saint Coran: Al-Fatiha, Al-Ikhlas et les deux sourates protectrices (Al-Falak et An-Nas), le verset du trône (Ayat Al Koursi), ainsi que toutes les autres sourates de Hizb Sabbih récitées par le grand récitateur Mohammed Siddik Al Minchawi, avec la voix de l’enfant qui récite après lui.

Avouez que ça fait envie, je peux voir dans vos yeux cette petite lueur de joie qui atteste que malgré tout au fond de vous existe encore un petit enfant.

Hé, la France, Théo… courant ? Ton gouvernement c’est de la merde !

Depuis plusieurs jours il est impossible d’écouter la radio, de lire un journal, de suivre un journal télévisé sans que les journalistes ne se sentent pas obligés de nous casser les pieds avec ce qui est arrivé au héros des temps modernes hexaconnauds, plus connu sous le seul nom de Théo. Je ne vais pas insinuer, comme on peut le lire sous certaines plumes, que le gazier occuperait une partie de son temps à des activités commerciales que le droit réprouve et condamne. Je veux bien croire que c’est le jeune homme au casier judiciaire immaculé que l’on nous présente. Cependant, il ne faudrait pas oublier, dans le récit hagiographique, quelques points quant au déroulement des événements. Les quatre policiers mis en cause patrouillaient lorsqu’ils sont repérés par des guetteurs qui alertent aussitôt les dealers du coin en train de bosser. En temps normal n’importe qui estimerait qu’ils ont respecté les termes de leur contrat de travail. Sauf que l’activité en question est pour l’instant encore illégale, en dépit des cris d’orfraie poussés par certains politiciens socialistes et écologistes. Parmi ces guetteurs, payés de 100 à 150€ par jour, en liquide, sans la moindre déclaration à l’URSSAF, se trouve un bon copain du fameux Théo. Ce dernier est d’ailleurs en train d’arriver sur les lieux. Les policiers décident de contrôler les guetteurs, normal, ils font leur travail. Le bon ami dudit Théo a été formellement reconnu par les fonctionnaires comme un de ceux qui ont donné l’alerte. Il fait donc partie de ceux qui sont contrôlés en priorité. Seulement voilà, loin de vouloir se soumettre à ce qui n’est jamais qu’une pratique normale et parfaitement légale, le type cherche l’affrontement. Il s’approche d’un des policiers, corps penché en avant, quasiment à front contre front. Il est repoussé, il revient à la charge et une échauffourée commence. C’est à ce moment que le dit Théo tente de s’interposer et lance à un des policiers «Tu fais pas ça ! J’m’en bats les couilles de ton contrôle. Vous nous cassez les couilles ! Tu fais pas ça !». On peut dire ce que l’on veut, ce n’est pas un langage à tenir à un policier dans l’exercice de ses fonctions. Ensuite, lorsque l’on est étranger à un fait qui a conduit à une intervention de la police, on ne se mêle pas du déroulement qui s’en suit. Ce faisant, il a indubitablement pris fait et cause pour un nuisible et a tenté de le soustraire au contrôle, puis a résisté à son interpellation au point qu’il a fallu plusieurs fonctionnaires pour le maîtriser.

Arrivé à ce point, il me semble intéressant de préciser à tous les abrutis qui s’étonnent de ce qu’il faille quatre fonctionnaires pour maîtriser un forcené, que c’est une nécessité. Bien sûr, on peut adopter le point de vue de la racaille et estimer que cela devrait se jouer mano a mano, un contre un. Dans l’absolu, pourquoi pas, mais alors il faudra que tous les commentateurs ferment bien leurs grandes gueules quant à la violence policière, car à un contre un, à part jouer de la savate et de la châtaigne pour amener le récalcitrant à se laisser embarquer, je ne vois pas d’autre façon de faire. Et puis sans vouloir être méchant, ceux qui se permettent ce genre de commentaire n’ont visiblement jamais eu à s’impliquer dans un combat de rue. C’est juste une manière comme une autre de lâcher son fiel de petit gauchiste foireux et anti-flic. Les mêmes se plaignent ensuite de ce que la police n’intervienne pas lorsque de braves petits manifestants de gauche se font racketter par leurs racailles chéries, comme ce fut le cas lors des manifestations contre le CPE, où l’on vit des milliers de courageux rebelles fuir devant 300 racailles venues faire leur marché, en faisant sous eux, allant même jusqu’à abandonner leurs copines dont certaines se retrouvèrent le haut déchiré et des hématomes au fessier à force de louches balancées à l’économat.

Ce qui est arrivé est on ne peut plus malheureux et doit faire l’objet d’une enquête de l’IGPN, puis d’une instruction. Les sanctions devront être prises et les peines effectuées, c’est clair. En revanche, le déferlement médiatique qui a condamné d’emblée les quatre fonctionnaires alors que le moindre élément d’enquête n’avait pas encore fuité, que la moindre vidéo prise par un téléphone portable n’ait été mise en ligne, est une chose relevant de l’abjection. Les esprits sont à ce point pervertis que lorsque les premières conclusions de l’enquête de l’IGPN, que l’on ne peut pas taxer de partialité au vu du nombre de sanctions rendues chaque années, ont été rendues publiques, nous avons assisté à une levée de boucliers. Journalistes, politiciens, associatifs, tous se sont élevés contre ces conclusions rendues après des dizaines de visionnages des bandes de vidéosurveillance dont les angles de prise de vue et la haute définition permettent de se rendre compte du déroulé des événements sans le moindre doute.

Ainsi donc, à les écouter, tous ces tartufes médiatisés qui ne vivent pas dans ces quartiers exotiques, il faudrait balayer ces images d’un revers de la main au seul prétexte que cela mettrait le feu aux banlieues cosmopolites et interlopes. BlackLivesMatter à la française en somme. Nous en sommes arrivés au point où tout ce qui est blanc, chrétien, avec la circonstance aggravante du port d’uniforme est d’emblée suspect. Le Big Other doit prendre le pas sur le Français de souche, sur l’européen vivant sur son continent. Il faut les avoir entendu, tous ces salopards, pour le croire. Et que cela te jure la main sur le cœur qu’ils luttent contre le communautarisme, ce qui ne les empêche pas la phrase d’après d’affirmer que chaque communauté doit pouvoir vivre sans avoir à se retrouver en butte à la désapprobation de telle ou telle autre. Cherchez l’erreur ! La vérité, c’est que nous en sommes arrivés au point où il n’y pas plus de peuple français mais une mosaïque de communautés qui ne veulent plus se fondre dans le creuset national, mais vivre selon leurs us et coutumes sur le territoire qu’elles occupent. Dans l’ordre, nous pouvons remercier le Président Valéry Giscard d’Estaing et son Premier ministre Jacques Chirac pour avis mis en oeuvre le regroupement familial, première marche descendant vers l’enfer que nous vivons aujourd’hui. Ensuite nous pouvons remercier François Mitterrand et ses divers Premiers ministres qui ont ouvert nos frontières en grand, et abaissé le niveau d’exigence à l’endroit des nouveaux arrivants. Puis à partir de la première présidence Chirac ce fut l’accélération de la grande décarade, jusqu’au néant cosmique qui préside encore pour quelques mois à la destinée de la nation.

De renoncements en abdications, les gouvernements successifs n’ont jamais cessé de jouer l’étranger contre le national, l’islam (et la république) contre le catholicisme. Le Français de souche peut bien se faire insulter, molester, dépouiller, il n’a droit à aucune considération de la part des pouvoirs publics, il porte sur lui la marque de Caïn, la faute majeure, il est blanc. Qu’un quelconque membre d’une minorité se fasse rudoyer par la police, qu’importe si le motif est légitime, il est aussitôt hissé au rang de martyr et aura droit à la visite, à son chevet, du maire local, puis d’un ministre, et pourquoi pas du Président de la république. A croire que c’est devenu son rôle que de jouer les consolateurs. Mais attention, si tu es un flic qui s’est fait cramer dans sa voiture de service tu peux aller te faire voir, la compassion républicaine ne s’adresse qu’aux minorités.

Quoi que, il faut bien garder à l’esprit qu’il y a minorité et minorité. Mon ami, tu es asiatique, tu travailles dur, ne compte pas tes heures, tu as réussi à ouvrir ton commerce, et bien tu peux aller voir chez plumeau, tu auras droit à rien. Vous faites partie de la classe honnie des possédants, de ceux qui veulent faire quelque chose de leur vie, qui veulent transmettre le bien durement acquis à leurs enfants. En plus, vous n’êtes pas musulmans, vous donnez des prénoms européens à vos enfants, qui travaillent d’ailleurs fort bien à l’école, prouvant ainsi que lorsque l’on est étranger à une culture on peut fort bien réussir, à la condition toutefois de s’en donner la peine, c’est à dire de travailler. Et ça mes amis, c’est inacceptables pour les tarés qui nous gouvernent. Il est incongru de demander le moindre effort aux enfants de troisième génération qui ne parle toujours pas la langue du pays dans lequel ils sont nés. Non, il faut abaisser le niveau des programmes, il faut appauvrir la langue quitte à en faire un sabir qui n’aura plus rien à voir avec la langue de ce Molière que l’on étudiera plus, sauf adapté au langage des quartiers.

Il faudra bien un jour que cela cesse, et si pour cela il devient impératif de foutre en l’air république et démocratie, et bien on se rangera à cette option et on fourbira les armes si nécessaire. Les guignols qui ont la prétention de nous gouverner ont visiblement oublié qu’une nation ce n’est pas un conglomérat d’éléments disparates que l’on peut agréger au petit bonheur la chance. Une nation c’est un peuple (ou un ensemble de peuples qui se reconnaissent un destin commun) donné qui vit sur une terre précisément bornée qui a développé une langue, une culture, un art de vivre qui lui sont propres. Ce peuple a reçu cette terre de ses aïeux et a normalement pour mission de la transmettre intacte ou embellie, mais en aucun cas saccagée par des éléments étrangers qui entendent bien le rester génération après génération, et qui ont la prétention de lui imposer leurs coutumes ineptes et souvent ignobles, leur « culture », et leur soi-disant religion qui n’est jamais qu’un affront à tout ce qui peu ou prou a à voir avec l’idée de civilisation. Presque deux siècles de république ont endormi les Français, mais il se pourrait bien que le réveil soit brutal. Je l’espère, pas pour moi, ma vie est faite et pour plus de la moitié derrière moi, mais pour mes enfants, pour ceux de mes proches, pour mes petits-enfants qui ont droit de connaître la France telle que ceux de ma génération ont pu la connaître, au lieu de cet infâme gourbi multiculturel que nous subissons au quotidien.

A ce qu’il paraît l’intelligence serait dans le camp démocrate

Quand on voit ces démocrates manifester leur opposition au nouveau président, légalement élu, on peut se poser la question de la pertinence de cette affirmation.

Par ailleurs, lorsque j’écoute toutes ces personnes censées être les faiseurs d’opinion, être des sages, des experts, nous prédire que Donald Trump est un incapable, que sa présidence va âtre catastrophique, je ne peux m’empêcher de douter. Car ce sont les mêmes qui nous ont prédit que le Brexit serait rejeté par le peuple britannique, qu’il allait sonner le glas de l’économie anglaise, qu’Alain Juppé serait élu candidat de la droite et du centre, qu’Hillary Clinton serait présidente. Et ce sont également ces mêmes qui en 2012 s’étaient majoritairement prononcés en faveur de François Hollande. Du coup, je doute de leurs capacités intellectuelles, de leur flair soi-disant infaillible, et de leur bonne foi.