Contre le révisionnisme qui infecte les esprits

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Oui, camarades mes amis, il faut lutter de toutes nos forces contre les révisionnistes qui continuent malgré tout de polluer le débat public. Ils tentent depuis le début des années 80 de faire accroire que les partis qui abordent ouvertement certains thèmes seraient d’extrême droite. Ce faisant, ils laissent entendre qu’il y aurait une filiation entre ces partis et leurs grands ancêtres fascistes et nazis. Or, il n’y a rien de plus faux, ces partis furent fondés par des hommes issus des partis socialistes de leurs pays respectifs, et déçus par ces appareils qu’ils considéraient comme médiocres, ils décidèrent de fonder leurs propres mouvements, ou d’en prendre la tête, sans pour autant se départir du fond idéologique. J’en veux pour preuve ce texte tiré d’une brochure nazie qui fut largement distribuée à partir de 1929 jusqu’à l’accession d’Hitler à la Chancellerie.

Pourquoi sommes-nous socialistes ?

Par Joseph Goebbels

Nous sommes socialistes parce que nous voyons dans le socialisme, qui est l’union de tous les citoyens, la seule chance de conserver notre héritage racial et de récupérer notre liberté politique et rénover notre État allemand.

Le socialisme est la doctrine de la libération pour la classe ouvrière. Il favorise la montée de la quatrième classe et son incorporation dans l’organisme politique de notre patrie, et il est inextricablement lié à la rupture de l’esclavage présent, recouvrant la liberté allemande. Le socialisme, par conséquent, n’est pas simplement une question relative à la classe opprimée, mais celle de tous, pour libérer le peuple allemand de l’esclavage et est l’objectif de la présente politique. Le socialisme atteint sa véritable forme qu’au travers d’une fraternité de combat total avec les énergies d’avant-garde d’un nationalisme nouvellement réveillé. Sans le nationalisme il n’est rien, seulement un fantôme, rien qu’une théorie, un château dans le ciel, un livre. Avec lui, il est tout, l’avenir, la liberté, la patrie !

Le péché de la pensée libérale a été de négliger les forces de construction de la nation du socialisme, laissant ses énergies partir dans des directions antinationales. Le péché du marxisme a été de dégrader le socialisme en une question de salaires et d’estomac, de le mettre dans une situation de conflit avec l’État et son existence nationale. Une compréhension de ces deux faits nous conduit à un nouveau sens du socialisme, qui voit sa nature nationaliste, de renforcement de l’État, libératrice et constructive.

Le bourgeois est sur le point de quitter la scène historique. À sa place viendra la classe productive des travailleurs, la classe ouvrière, qui a été opprimée jusqu’à aujourd’hui. Elle commence à remplir sa mission politique. Elle est impliqué dans une lutte dure et amère pour arriver au pouvoir politique, tandis qu’elle cherche à faire partie de l’organisme national. La bataille a commencé dans le domaine économique ; ellel finira dans le politique. Ce n’est pas seulement une question de salaires, ni seulement une question de nombre d’heures de travail par jour – bien que nous ne pourrons jamais oublier que c’est là une partie essentielle, peut-être même la plus importante de la plate-forme socialiste – mais beaucoup plus une affaire d’intégration d’une classe puissante et responsable dans l’État, peut-être même d’en faire la force dominante des politiques futures de la patrie. La bourgeoisie ne veut pas reconnaître la force de la classe ouvrière. Le marxisme la corsète dans un carcan qui la ruine. Alors que la classe ouvrière, se vidant de son sang, se désintègre peu à peu dans le marxisme, la bourgeoisie et le marxisme se sont entendus sur les lignes générales du capitalisme, et ont pour tâche maintenant de protéger et défendre cet état des choses de diverses manières, souvent dissimulées.

Nous sommes socialistes parce que nous voyons la question sociale comme une question de nécessité et de justice pour l’existence même d’un État pour notre peuple, non pas une question de pitié bon marché ou de sentimentalisme insultant. Le travailleur réclame un niveau de vie qui correspond à ce qu’il produit. Nous n’avons pas l’intention de mendier pour ce droit. L’intégrer dans l’organisme étatique n’est pas seulement une affaire importante pour lui, mais pour la nation toute entière. La question est plus large que la journée de huit heures. Il s’agit de former un nouvel état de conscience qui inclut tous les citoyens productifs. Étant donné que les pouvoirs politiques actuels ne sont pas capables ni désireux de créer une telle situation, le socialisme doit se battre pour l’atteindre. Il est intérieurement et extérieurement un slogan de la lutte. A l’intérieur, il vise en même temps les partis bourgeois et le marxisme, parce que les deux sont des ennemis jurés de l’État ouvrier à venir. A l’extérieur, il est dirigé contre tous les pouvoirs qui menacent notre existence nationale et l’avènement de l’État national-socialiste.

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Le travailleur qui réfléchit rejoint Hitler.

Le socialisme n’est possible que dans un État qui est uni au niveau national et libre au niveau international. La bourgeoisie et le marxisme sont responsables de ne pas avoir atteint les deux objectifs, l’unité nationale et  la liberté internationale. Peu importe que ces deux forces se présentent comme nationales et sociales, elles sont les ennemis jurés d’un État national-socialiste.

Nous devons donc briser politiquement ces deux groupes. Les lignes du socialisme allemand sont nettes, et notre chemin est dégagé.

Nous sommes contre la bourgeoisie politique, et pour un authentique nationalisme !
Nous sommes contre le marxisme, mais pour un vrai socialisme !
Nous sommes pour le premier État national allemand de nature socialiste !
Nous sommes pour le Parti national-socialiste des travailleurs allemands !

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C’est certainement insupportable pour tous les petits propagandistes actuels, qu’ils soient politiciens, journalistes, intellectuels, artistes engagés, mais la réalité est là, en ces quelques lignes. Les plus courageux pourront se consacrer à la lecture du journal de Goebbels publiée par les éditions Tallandier, on y retrouve régulièrement, au fil des années, des lignes à la gloire du socialisme. On trouve aussi bon nombre de citations d’Hitler dans le recueil des notes de Martin Bormann, ainsi que dans celles d’Hermann Rauschning, qui ne font aucun doute sur la place que tenait le socialisme dans l’esprit du dictateur.

La parenté est, on le comprend aisément, on ne peut plus gênante pour tous ceux qui se réclament des forces de progrès (tiens, comme les nazis/fascistes), prétendent œuvrer pour l’émancipation de l’homme (encore un point commun), travaillent à l’émergence d’un homme nouveau (encore un point commun, coïncidence ?). Qu’à cela ne tienne, il suffit de prétendre que ces infâmes étaient de cette vilaine droite extrême qui défend des vertus et principes comme le patriotisme, la tradition, la catholicité de la France, etc. Et ça a fonctionné, car comme le disait Herr Doktor Goebbels : « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit. » Formulé autrement, toujours du même auteur : « À force de répétitions et à l’aide d’une bonne connaissance du psychisme des personnes concernées, il devrait être tout à fait possible de prouver qu’un carré est en fait un cercle. Car après tout, que sont  » cercle  » et  » carré  » ? De simples mots. Et les mots peuvent être façonnés jusqu’à rendre méconnaissables les idées qu’ils véhiculent.« 

    *     *    *

« Ces mêmes socialistes qui, aujourd’hui, lancent si facilement leurs reproches de fascisme feraient bien d’être conscients qu’avec leur adoration de l’État universel, la référence permanente au collectif et le mépris de la liberté individuelle, ils sont bien plus proches d’une vision fasciste du monde que nous. Ce n’est pas un hasard si les hordes brunes se sont appelées les « nationaux-socialistes ». »

Christoph Blocher

9 réflexions sur “Contre le révisionnisme qui infecte les esprits

    • Oui, c’est un rappel qui me semble salutaire. Ce qui est désigné comme d’extrême droite n’est jamais qu’un avatar du socialisme. On y retrouve toutes ses composantes : création d’un homme nouveau, lutte contre l’Eglise, mépris pour l’individu, exaltation du groupe, etc. Idem pour le régime de Vichy, d’ailleurs pour ce dernier il y a un truc qui ne trompe pas, il s’appelait « révolution nationale ». Pas un seul homme réellement de droite n’aurait osé se ranger sous ce terme, synonyme de désordre, de mensonge, de division, de massacres. Prétendre que ces idéologies étaient d’extrême droite, c’est à dire de simplement droite en regard de l’offre politique actuelle dite de droite, c’est ni plus, ni moins, se livrer à du révisionnisme.

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      • « Ce qui est désigné comme d’extrême droite n’est jamais qu’un avatar du socialisme.  »

        Voila des mois (voir même des années) que je me tue à expliquer que le FN est un parti bien plus proche du socialisme que ne le sont les socialistes eux même…

        Comme quoi, les termes « droite », « gauche » et/ou « extrême droite » n’ont plus vraiment de sens…

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        • Ils ont vraiment un sens, c’est juste que des salauds s’évertuent à tripatouiller leur sens. Ce qu’on appelle faussement extrême droite aujourd’hui n’est jamais que la droite traditionnelle, seulement comme les partis dits de droite se sont nettement socialisés, la vraie droite paraît horrible.

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          • ce n’est pas du même domaine mais il est clair que négationniste, révisionniste, raciste, j’en oublie certainement sont à la religion des DDH ce que l’anathème était à la religion catholique en des temps plus anciens que le notre. Être assimilé à l’un de ces titres excommuniants place le sujet en marge, hors du monde.
            Concernant le socialisme, ce n’est pas nécessairement un gros mot. On assimile trop de nos jour cette doctrine politique au marxisme donc indirectement à une forme de communisme donc d’expropriation et de contrainte . Mais comment qualifier une doctrine politique visant à préserver les gens modestes de la pression des puissants ? Est-ce que la doctrine sociale de l’Église est socialiste ? Est-ce que les Rois de France quand ils maitrisaient la puissance des Grands faisaient une forme de socialisme ou non ?
            Les Corporations qui organisaient une profession et créaient avec le Roi des avantages et des contraintes et protégeaient leurs membres faisaient elles ou non du socialisme ?
            Le socialisme, c’est tout ce qui consiste à organiser la société en vue de ne pas laisser les puissants user sans limite de leur puissance c’est en quoi il s’oppose au libéralisme qui évolue très facilement en libertairisme (il est interdit d’interdire) . Le pont entre droite financière et extrême gauche est curieusement très court et ça explique pas mal le monde actuel.

            C’est une notion très large qu’on ne peut appliquer qu’aux guignols qui nous gouvernent, lesquels me semblent de plus en plus du côté des puissants donc de moins en moins « socialistes »

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          • Il faudrait aussi s’entendre sur la définition du fascisme… et ne pas l’assimiler au nazisme ou autre régime qui n’ont rien à voir avec le fascisme d’Évola ou Pound !
            Là aussi, les professionnels du padamalgam adorent faire l’amalgame entre fascisme, nazisme,… histoire de faciliter l’endoctrinement des gens. L’utilisation détournée des mots et le révisionnisme historique sont les bases politiques de la république qui maintient notre société de crétins dans cet état (cf. La ferme des animaux d’Orwell).

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