L’union nationale fait pschiit grâce aux charlots hebdomadaires

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La république va bientôt ouvrir une série de cérémonies commémorant les attentats de janvier 2015. Demain, des plaques seront successivement dévoilées rue Nicolas-Appert, devant les locaux de Charlie Hebdo, boulevard Richard-Lenoir, où avait été assassiné un policier, et devant l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Plusieurs membres du gouvernement, dont Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Fleur Pellerin seront présents. Enfin, une plaque sera également dévoilée à Montrouge où une policière municipale avait été tuée par Amedy Coulibaly.

Dimanche 10 janvier, la mairie de Paris va organiser sur la place de la République un moment de recueillement. Quelque 1.000 personnes, familles de victimes, blessées mais aussi présentes sur les lieux des attaques, ont été invitées au côté des officiels. Le matin, une plaque sera dévoilée au pied d’un «arbre du souvenir», un chêne de 10 m de haut planté pour l’occasion au centre de la place. Johnny Hallyday, interprétera «Un dimanche de janvier». Après un dépôt de gerbe devant la statue de la République, le Chœur de l’armée française entonnera la Marseillaise qui mettra un terme à la cérémonie, retransmise pour le public environnant sur un écran géant.

Le but non avoué de ces cérémonies est d’essayer de prolonger la fiction de l’union nationale. C’était sans compter sur les Charlots de l’hebdo soi-disant satirique qui, en bons petits connards de gauchistes, sont incapables de refréner leur stupidité congénitale. Connards un jour, connards toujours, c’est visiblement la fatalité qui semble frapper tous les gaziers atteints de gauchisme aigu. Tels de sales mioches qui ont été nourris mais pas élevés par leurs parents, la une qu’ils ont choisie pour le numéro anniversaire, dessinée par Riss, qui sera tiré à un million d’exemplaires, espérant sans doute réitérer la juteuse opération du numéro qui a suivi les attentats, n’est rien d’autre qu’une insulte de plus adressée aux croyants. Sauf qu’au lieu de viser le soi-disant prophète des musulmans, il vise Dieu, celui qui a envoyé son fils sur terre afin que les péchés de l’humanité soient effacés. Car il faut être clair sur ce point, n’en déplaise aux imbéciles qui se contentent de répéter la bouillie des gauchisants de tout poil, le Dieu des chrétiens et celui des musulmans n’est pas le même. Comment cela pourrait-il être ? Alors que le Coran prêche la conversion forcée des infidèles, et l’esclavage ou la mort pour les récalcitrants, l’Éternel a envoyé Notre Seigneur Jésus-Christ parmi les hommes pour libérer l’humanité de la spirale de la violence par l’amour. Ce numéro comprend, outre un cahier de dessins des disparus (Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré), il y a aussi une série de textes du ministre de la Culture Fleur Pellerin, de comédiennes comme Isabelle Adjani, Charlotte Gainsbourg, Juliette Binoche, d’intellectuels tels qu’Élisabeth Badinter, Taslima Nasreen, Russell Banks, et le musicien Ibrahim Maalouf. Le numéro s’ouvre sur un éditorial « rageur » (enfin selon Libé) du même Riss qui oubliant que les assassins étaient musulmans met sur le même plan mahométans, chrétiens, juifs, etc.

Et grâce à ce numéro spécial, heureusement bienvenu, la belle et bancale union nationale vole en éclat. Des membres du CFCM ainsi que de l’Observatoire de l’islamophobie se sont immédiatement avancés devant les micros pour faire part de leur condamnation, non seulement pour le dessin retenu pour la une, mais également pour les propos de l’éditorial. Certains n’ont d’ailleurs pas manqué de préciser qu’ils ne participeraient pas aux cérémonies. Comme il se doit, des prêtres catholiques se sont émus de ce dessin, sans oublier quelques personnalités politiques et du monde des médias. Comment pouvait-il d’ailleurs en être autrement ? Avec l’ouverture de nos frontières à l’immigration du Maghreb et de l’Afrique sub-saharienne, à l’abandon de l’assimilation, il était évident que la société française allait éclater en autant de communautés inconciliables, puisque fonctionnant sur des principes aux antipodes les unes des autres. Ainsi par exemple, cet antisémitisme censé pourrir notre société est l’oeuvre d’une partie non négligeable des musulmans et entretenue, sous couvert d’un antisionisme bien pratique, par la gauche de la gauche.

Bien sûr, les belles âmes médiatiques s’alarment, mais il est trop tard. Les journalistes aux ordres tentent de faire passer les justes indignations pour des marques d’intolérance face à la liberté d’expression. Ce faisant, elles oublient que le fait d’exprimer son désaccord participe à cette fameuse liberté. Encore une fois, nous sommes sommés de nous ébahir sous peine de se voir taxer de fascisme ou je ne sais quel autre crime-pensée fictif. Le mot d’ordre « je suis Charlie » était artificiel. Grâce à cette une, le rêve a vécu et maintenant est venu le moment ou l’utopie se retrouve face aux démons qu’elle a créés.

25 réflexions sur “L’union nationale fait pschiit grâce aux charlots hebdomadaires

  1. Cette une est affligeante mais colle parfaitement à l’esprit Charlie simpliste et demeuré, â l’image de Riss qui a été sur quelques plateaux de télévision, émissions ou entretiens qui nous ont permis d’admirer sa sale tronche dépressive de fumeur de joints et d’entendre une belle série d’imbécilités.
    « Connards un jour, connards toujours »… j’ai bien ri !
    Bonne journée l’ami !

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    • Si je t’ai fait rire, j’en suis heureux. C’est au moins ça que l’on peut porter à leur crédit. C’est d’ailleurs amusant de voir à quel point ces soi-disant amuseurs publics se prennent au sérieux alors que nous, réacs, avons pris le parti d’en rire. Ce qui n’empêche pas de leur rentrer dans le lard, mais à la manière du hussard bleu de Nimier.

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  2. Avec l’ouverture de nos frontières à l’immigration du Maghreb et de l’Afrique sub-saharienne, à l’abandon de l’assimilation, il était évident que la société française allait éclater en autant de communautés inconciliables

    Rien ne peut entamer l’unité, l’indivisibilité, de la République.
    C’est pourtant ce que s’acharnent à faire nos politiciens depuis 40 ans.
    Alors leurs larmes de crocodile, leurs moulin à prières sur nos valeurs, ils peuvent se les mettre où je pense…

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  3. Le triangle, l’Oeil, Riss s’en prendrait il aussi au Franc-maçons ??

    Cette une est affligeante de bêtise et d’ignorance. Et je dis ça d’autant plus facilement que je suis un mécréant.
    Ce n’est pas Dieu qui tue mais les hommes.

    On comprend mieux pourquoi ce journal était au bord de la faillite. C’est tout simplement mauvais, vulgaire et surtout pa

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  4. Rappelez moi la dernières fois que des Chrétiens ont massacré des gens au nom de de Dieu…

    Ce dessins de Riss et le dessin d’un trouillard et d’un lâche qui ne veut pas nommer ceux qui sont vraiment dangereux…

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    • Simple, dans la nuit du 23 août au 29 août 1572, la Saint-Barthélémy, et ce fut un massacre on ne peut plus limité, 3000 protestants. Et encore, la religion a surtout été un prétexte, il s’agissait surtout d’éviter la création d’un Etat dans l’Etat. Pour mémoire, les protestants tenaient des places fortes françaises et avaient noué des alliances militaires avec des puissances étrangères hostiles au royaume. Que fallait-il faire, les câliner ?

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      • On s’est mal compris.

        Vous avez donné la réponse que j’attendais : cela fait très très très longtemps que des chrétiens ont massacré des gens au nom de Dieu en Europe (c’est moins vrai en Afrique. voir L’Armée de Résistance du Seigneur en Ouganda….).

        Dire que les Chrétiens sont aussi dangereux que des musulmans, comme semble le dire cette caricature, est au mieux un mensonge, au pire la preuve d’une profonde ignorance et d’une stupidité sans nom.

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