Partout en France on a commémoré le 11 novembre 1918, on a partout parlé de la fin de la guerre. Mais on a oublié que pour des milliers de soldats français la guerre ne s’est pas arrêtée ce jour-là. 12.000 hommes ne rentrèrent pas dans leurs foyers après la signature de l’armistice. Avec d’autres armées alliées ils prirent le chemin de la Hongrie, puis de la Russie pour se battre aux côtés des Russes blancs contre les bolcheviques.
Pourquoi ces hommes ne sont-ils pas honorés ? Les combats qu’ils ont livrés étaient aussi honorables que ceux contre les troupes allemandes. S’ils furent vains, c’est uniquement parce qu’il manquait aux gouvernants alliés la volonté de vaincre vraiment, parce que les état-majors de ces troupes ne surent jamais mettre en place un commandement coordonné.
En 1920, incapables du moindre résultat probant, malgré la valeur des troupes alliées et russes blanches, faute d’objectifs stratégiques et politiques clairs, l’Occident décida qu’était venu le temps de reprendre ses billes et d’abandonner le peuple russe à la barbarie rouge.
Gloire et honneur à ces hommes courageux qui se battirent deux années de plus, honte aux dirigeants de l’époque qui trahirent leur sacrifice, et honte à nos actuels gouvernants qui préfèrent oublier cette page de notre histoire, celle de l’Occident chrétien contre la tyrannie athée.
Chroniques désabusées 
L' »occident » avait déjà dès le départ choisi véritablement son camp en finançant le bolchevisme. Il s’est empressé de faire du busines avec avant même que la guerre civile ne soit finie.
Les souvenirs de l’ambassadeur David Francis – entre autres – sont très éloquents à ce sujet.
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